[Présentation] Esther Dewar

Informations générales :

Nom : Esther Dewar
Surnom : Aucun
Race : Humaine
Age : 17ans
Nationalité : Gilnéenne
Localisation : Downtown [l’Eminence]
Classe : Civile
Rôle : Journaliste

Réputation : Neutre
Affiliations : Neutre

Physique :

Taille : Humaine 1m56
Silhouette : Svelte, agile

Famille :

- Père : Henry Dewar [Décédé]
- Mère : Mathilde Dewar [Décédée]
- Frères/Soeurs : Aucun, fille unique.

Relations :
[A venir]

Caractère :

La discrétion et la détermination sont des traits de caractère évidents chez Esther. Dépendantes de son entourage, sa vulnérabilité depuis la mort de ses parents est masquée par un comportement distant alors qu’au fond, elle éprouve un grand besoin d’attention et demeure très réceptives aux marques d’affection. L’orpheline peine à s’habituer à vivre seule. Elle peut apparaitre aux premiers abords comme étant une jeune fille peu réceptive, mais cette nature est intimement liée à sa timidité. Celle-ci se traduit notamment par son caractère silencieux et plutôt observateur qu’acteur.

Capable d’une forte intuition, elle manque cependant de confiance en elle. Malgré son tempérament effacé, elle ne manque pas d’originalité qu’elle dévoile occasionnellement, dissimulé par un air flegmatique. Son caractère est toujours en évolution.  Fonceuses et déterminées dans le cadre professionnel, Esther est capable de défendre ses  idées quand il le faut. Elle ne manque pas d’arguments lorsqu’il est question de protéger ses intérêts. Derrière son air frêle se cache une inestimable force qui lui permet de surmonter bien des épreuves. Elle montre d’une grande rigueur dans l’exécution de ses missions et se montre parfois perfectionniste et méticuleuse.
Bien qu’intuitive, Esther ne se fie pas à uniquement à son instinct et préfère s’en remettre à la raison et des preuves tangibles. Réaliste et objective, elle prend largement le temps de jauger la situation avant de prendre parti, restant objective dans les décisions importantes et prends largement le temps de jauger la situation avant de prendre parti.

Histoire :

NAISSANCE : An 15

ENFANCE : An 20
Mes premiers souvenirs sont plutôt confus, je me souviens seulement de la peur. La peur du fléau réprouvé, la peur de la malédiction worgen, la peur de ce monde inhospitalier dans lequel j’ai vu le jour. Ma’ se questionnait souvent sur la perspective de mon avenir dans un tel environnement, tandis que Pa’ s’efforçait de me faire découvrir le monde au-delà du mur de Grisetête au travers des légendes et des histoires qu’il me racontait le soir près du feu. Peut-être que de là viens mon intérêt pour l’écriture et les illustrations, on  disait de moi que j’étais une enfant rêveuse, en réalité je passais beaucoup de temps à m’imaginer des histoires d’après les représentations du monde qu’il m’était donné de voir dans les livres. A défaut de pouvoir voyager, je me représentais des étendue de sables, des océans interminables, des montagnes qui arrivaient jusqu’aux nuages, des paysages féériques et des créatures fantastiques.

Je n’avais pas tellement d’amies, après tout, je n’ai rien fait pour non plus. Qui voudrait passer du temps avec un enfant dites ennuyeuse, qui préféré se plonger dans un bouquin poussiéreux plutôt que de courir et jouer à des jeux. Je n’ai jamais vraiment ressenti de besoin de m’entourer, Pa’ et Ma’ étaient là prêt de moi, et c’est tout ce qu’il comptait au bout du compte. Du haut de mes cinq ans.

PRE-ADULTE : An 32
Encore aujourd’hui, je me demande si ce désir de découvrir le monde n’a pas été la première motivation de mes parents de reprendre les armes pour la bataille du Nord, sans doute espéraient-ils m’offrir une perspective d’avenir meilleur, retrouver notre patrie libre et ouverte au monde. Quoi qu’il en soit, ils ne reviendront jamais de ce combat, périssant sous le poids d’une abomination. Dit-on, me laissant pour seul héritage une modeste maison et quelques économies. C’est ainsi que j’ai découvert que la vie ne tient qu’à un fil et parfois je me surprenais à rêver de pouvoir fixer à tout jamais certains moments, les fixer sur un papier et pouvoir consulter ces souvenirs autant de fois qu’on le souhaite, ne jamais oublier.

Je pleure chaque soir la perte des deux personnes qui faisaient mon monde, je me console en me disant que leurs sacrifices n’aura pas était vain. Je me retrouve livrée à moi-même, dans des quartiers peu fréquentable qui me confronte à la dure réalité : Petit à petit, l’espoir qui représentait la construction de l’Eminence laisse petit à petit place au chaos.

Contrairement à mes parents, je n’ai pas la force de prendre les armes. Je ne crois pas être faite pour cela, mais il existe bien une chose que je suis capable de faire : Prendre mon crayon et dresser un portrait en tout sincérité du monde dans lequel nous vivons, lever les zones d’ombres, établir la vérité pour tenter de créer un monde meilleur.